Αποτελέσματα Αναζήτησης
La définition « l’homme est un animal rationnel » est concernée puisqu’elle signifie qu’en l’homme la contemplation est supérieure à l’action, l’intellectus à la foi et le spirituel au sensible. La révolte se manifeste donc par l’inversion d’une hiérarchie ou un renversement dialectique.
En effet, la zôê qui l’intéresse chez Aristote est celle de l’homme, c’est-à-dire du Dasein [10], et cette vie n’a rien de biologique ou de physique : l’existence du Dasein, à laquelle Heidegger reconduit la zôê humaine dont parle Aristote [11], est d’un tout autre ordre.
Comme adjectif, humain fait l’objet de trois distinctions, comme « propre à l’homme » (nature humaine), comme ce qui est « compréhensif ou compatissant » (par opposition à impitoyable), et en parlant d’une personne, en qui se réalise pleinement la nature humaine en ce qu’elle a d’essentiel et d’universel.
L’idée de la philosophie est immanente à chaque philosophie qui, selon sa mesure propre, accomplit son concept emprunté à des modèles scientifiques ou religieux, des expériences universalisables, l’intimité de la conscience de soi ; classique par tradition, moderne par volonté, cette idée commande le développement et oriente le ...
Questionner l'« être humain » dans son essence est une question importante de la philosophie. Dans la définition métaphysique traditionnelle, « l'homme est présenté d'emblée comme un certain être qui, à la différence des autres animaux, serait doué d'une faculté qui lui assure un certain rayonnement, la faculté de raisonner » 2 ...
Peter Weibel : Dans le cadre de l’exposition Der anagraphische Körper (Le corps anagraphique) qui a lieu au ZKM de Karlsruhe, nous nous sommes réunis pour une discussion autour du sujet : « La nouvelle conception de l’homme, la construction de l’être humain ».
Aucune donnée scientifique ne permet de montrer la proposition « l’homme est un animal comme les autres », puisque c’est justement le principe méthodologique des sciences naturelles, la norme régulatrice de leur objectivité.